La question ayant trait aux conditions de travail de la presse évoquée lors du séminaire organisé à l’intention des journalistes par la Fédération de Handball de la RDC a finalement rattrapé les organisateurs.
Les Chevaliers de la plume ont eu du mal à travailler dans la quiétude le jour de l’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations handball seniors dames 2024, le 27 novembre dans les deux gymnases du stade des Martyrs.
Entre mépris, manque de respect, insultes et déconsidération, les professionnels des médias sont passés par toutes ces épreuves. Abandonnés à la merci des agents commis à la sécurité et les protocoles, dont pour la plupart avec une éducation diffuse, les journalistes ont été brutalisés et par moment empêchés de bien faire leur travail.
L’exemple typique est l’embrouille lors de la fin du match Congo vs Égypte, un moment où la presse a été humiliée et contrainte de rejoindre la salle de conférence via la sortie réservée au grand public, incroyable mais vrai, au risque même de perdre leurs matériels de travail.
Plus grave après la cérémonie d’ouverture au deuxième gymnase où l’accès a été également difficile, la place réservée aux représentants des médias au gymnase principal a été occupée par la population pour suivre le match RDC vs Ouganda, pendant que la presse couvrait la cérémonie précédant cette affiche. Compréhensive et tolérante à son retour dans cette salle, la presse a dû céder sa place pour travailler soit debout soit à même le sol.
Malheureusement, les erreurs constatées lors des IXèmes jeux de la Francophonie n’ont pas enseigné, et personne n’a pris soin de rectifier les choses pour faciliter la tâche aux journalistes lors de cette 26ème CAN.
Quand il faut informer ou/et communiquer, la presse bénéficie d’un semblant de considération, mais quand il faut lui offrir un environnement de travail adéquat et sécurisé, elle est abandonnée.
À la commission presse du Comité d’organisation de cette CAN, la compétition ne fait que commencer et la prise des dispositions pour la presse est nécessaire.
Bryan Mpungu El Unico