Les dates fifa du mois de Mars 2024 seront sans matchs amicaux pour la Rdc demi-finaliste de la dernière Can. Alors que Plus d’un congolais s’attendait à un rassemblement dès la fenêtre FIFA de ce mois de Mars, juste après la phase finale de la 34e Coupe d’Afrique des Nations. Malheureusement, l’unique trêve internationale avant les échéances de juin ne sera pas exploitée par la République Démocratique du Congo.
Sabin Mashini, membre du Comité de normalisation de la Fédération Congolaise de Football Association et Chargé de suivi des équipes nationales de la RDC, l’a d’ailleurs récemment confirmé à travers les ondes de la RFI. L’équipe nationale ne va se regrouper qu’au mois de juin pour les matchs face au Sénégal et au Togo comptant pour les éliminatoires de la coupe du Monde.
Cette décision fait suite au manque de moyens, l’argent n’a pas été mis à la disposition de l’équipe nationale par le gouvernement congolais. Cette raison reste incompréhensible pour René Mukalay, journaliste et analyste sportif Congolais qui n’est pas d’accord avec la Fédération congolaise de football association.
“Je pense que c’est faux. Ça prouve à suffisance que le pays n’a pas une très bonne politique sportive pour le développement du football et aussi ça manque de plan d’action du côté de la Fédération pour essayer de pérenniser quand-même le niveau actuel et de garder vraiment cette formation au tableau de l’Afrique suite à ce que nous avons démontré lors de la phase finale de la CAN“. S’est-il exprimé d’un ton calme.
Et de poursuivre : “Ce n’est pas compréhensible, surtout pour un pays qui se veut grand, surtout en football, je crois qu’il faudra un cadre approprié pour essayer de discuter sur cet aspect. Je pense bien que ce sont des matchs amicaux qui fixent quand-même le sélectionneur sur l’état de santé de chaque joueur et surtout savoir la technique qu’il faut pour chaque joueur afin de répondre à la philosophie du coach, et ça c’est très important“, renchérit-il.
Pour René Mukalay, cela peut impacter négativement sur l’élan pris. “Des craintes pour le rythme et ça sera vraiment constaté, surtout dans la prestation de nos Léopards. Manquer un stage, c’est déboussoler le sélectionneur et ce n’est pas aussi lui permettre d’être dans un confort celui de pouvoir continuer à faire progresser cette sélection“, s’inquiète-t-il.
Cette situation dérange énormément, les fautes peuvent être partagées mais l’on se pose aussi les questions de savoir : À quoi a servi la cagnotte reçue en Côte d’Ivoire ? Une nation demi-finaliste qui ne parvient pas à s’organiser un stage, cela par mauvaise foi ? Ou dans le souci seulement de voir l’État congolais dépenser beaucoup plus au regard des catégories devant prendre part à ce stage qui était prévu en Turquie.
Bryan Mpungu El Unico