Le premier numéro de l’AVIS sur la CAN a été tourné, nous recevons pour vous pour cette occasion une dame, journaliste de formation et carrière afin de nous parler de son expérience passée et nous dire sa pensée sur la prochaine Coupe d’Afrique des Nations des Léopards en Côte d’Ivoire.
Notre invitée se nomme Sylvie Meya Muabi, journaliste à la radio Top Congo FM, responsable de la Commission Presse de la Ligue Nationale de Football, entité organisatrice du championnat d’élite congolais, la Ligue 1.
Madame Sylvie Meya / journaliste Top Congo FM
Cette brave dame nous fait l’honneur d’être la première personne à répondre à nos questions. Et son interview sera publiée en deux séries. La première est celle-ci, la deuxième prévue pour ce samedi 23 décembre. C’est parti…
Ses souvenirs et expériences
Question 1 : S’il vous arrive de prendre part à la CAN Côte d’Ivoire, ce sera la quantième participation ?
Réponse 1 : S’il m’arrivait de participer à la Coupe d’Afrique des Nations 2023 qui va se dérouler en Côte d’Ivoire, ce sera la troisième CAN que je vais couvrir après celle de 2017 au Gabon et également celle de 2019 en Égypte, ajoutez à cela 3 éditions du Championnat d’Afrique des Nations… Mais la CAN c’est une autre chose, c’est toujours très particulier de couvrir cette compétition.
Le logo de la CAN 2023 (Images : CAF)
Q2 : De toutes les éditions auxquelles vous avez participé, laquelle est la meilleure selon vous et pourquoi ?
R2 : C’est la CAN 2019, malheureusement on a quitté très tôt, elle a été toute particulière parce que c’était la première fois qu’on ait 24 Nations et aussi y avait une crème, une diversité de journalistes, c’est quand-même aussi une expérience supplémentaire de devoir rencontrer des confrères d’autres pays, d’autres continents, ça a été le cas justement en Egypte avec la rencontre des confrères anglais, français… alors qu’au Gabon, 2 ans plus tôt, on n’avait pas des confrères œuvrant hors du continent.
Aussi, je pense que cette CAN là a été relevée déjà du point de vu du nombre des participants, il y avait 24 au lieu de 16 donc 8 candidats supplémentaires à la couronne continentale et des équipes qui sont venues pour la première fois et celles qui sont revenues dans la compétition après un long moment.
Samuel Eto’o avec le trophée de la CAN (Crédit Photo : Getty images)
Tout cela a marqué la particularité de cette CAN 2019 et ça fait également un beau champion puisque l’Algérie présentait l’équipe la plus équilibrée, aux côtés du Sénégal et le Nigeria, sur papier et sur terrain avec un top Marhez.
Marhez avec le trophée après la finale 2019 (Crédit Photo : Getty images)
Aussi la surprise qui est venue de l’Afrique du Sud qui a éliminé à domicile l’Égypte, première du groupe également qui jouait dans son stade devant plus de 50 000 spectateurs au stade international du Caire, c’était le malheur côté égyptien mais ça a rajouté un peu plus de saveur à cette CAN.
Le gardien Rowen Williams captant la balle sous le regard de Mohamed Salah (Crédit Photo : Getty images)
Q3 : À l’heure actuelle, que pouvez-vous dire des éditions à 16 Nations et celles à 24 nations (Égypte 2019 et Cameroun 2021) ?
R3 : À 16 c’était déjà relevé, c’était déjà des éditions qui présentaient un beau tableau des sélections africaines. Mais avec 24 il n’y a pas que les équipes nanties mais les moins nanties également ont leur mot à dire. On a vu des Nations comme la Mauritanie qui ont réussi à se qualifier pour une phase finale parce que ça été élargi à 24, ça laisse beaucoup plus d’espaces aux sélections qui avant ne pensaient pas un jour prendre part à cette compétition continentale mais elles ont aujourd’hui cette possibilité là, parce que l’Afrique c’est 54 pays, c’est presque la moitié du continent.
La sélection mauritanienne à la CAN 2019 (Crédit Photo : Getty images)
Q4 : L’un de vos compatriotes (Ndaye Mulamba) est buteur en une seule édition avec 9 buts, qu’est-ce que cela vous fait à chaque participation ?
À gauche de l’image, Ndaye Mulamba à droite le CEO Danny Jordaan en 2010 en Afrique du Sud (Crédit Photo : Getty images)
R4 : De fois ça me donne des frissons quand je vois un africain arriver à marquer plusieurs buts, je prendrai les cas de Benedict McCarthy et ou encore Hossam Hassan Hassanein en 1998 au Burkina Faso, ils sont arrivés à 7 buts en demi-finale.
Benedict McCarthy sous la tunique de sa Sélection RSA (Crédit Photo : Getty images)
On s’attendait à ce qu’un puisse battre le record, en même temps on était un peu jaloux que ce record allait s’effriter mais que faire ? Les records sont établis pour être battus, le jour où ce record vieux de 50 ans va être battu, c’est vrai ça va faire un peu mal, mais que faire ça va ajouter un peu plus de compétitivité. Je pense que ça sera possible un jour mais jusque-là on croise les doigts pour que ça n’arrive pas aussi vite.
La minute de silence observée par le Stade avant le match opposant l’Ouganda à l’Égypte (Crédit Photo : Getty images)
Q5 : Quel est le plus beau but, la plus belle équipe et le scénario d’un match le plus fou que vous avez vécus ?
R5 : Le but marqué par Cédric Bakambu, il avait réussi ce jour-là un doublé face au Zimbabwe.
Cédric Bakambu 17 et Britt Assombalanga 19 après le but de Bakagoal face au Zimbabwe
C’était lors de la 3e journée où la survie des Léopards était jouée dans le groupe A pour le deuxième tour, et Cédric Bakambu a sorti le grand jeu avec cette course époustouflante et finalement il a réussi à marquer ce but.
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