Le basketball kinois a connu son test 1 vers le professionnalisme avec l’organisation de la super coupe de Kinshasa. Les meilleurs braqueurs de la capitale ont entamés leur ascension, entre dribbles, block, Dunk et Drive, le point de chute, la saison 2024 de la liprobakin.
Impossible de retenir son souffle. Deux belles journées au gymnase ominisports de la police nationale congolaise, 8 matchs spectaculaires, des duels écrasants entre 4 clubs de la ligue et les 4 de l’Eubakin Est et Ouest qui ont fait leur montée à l’Elite kinoise cette saison.
La Liprobakin qui se veut une ligue professionnelle, a lancé ce tournoi, désormais une routine annuelle avant le lancement de chaque nouvelle saison. Le train du développement n’ayant pas de gare, la détermination et l’abnégation sont là les seules motivations de la Ligue.
Arthur Lwango, pdt de la Liprobakin, et le capitaine de Terreur après avoir reçu la Coupe sous les yeux des ses coéquipiers à droite de l’image (Crédit Photo : Samy Ntumba)
Une alarme déclenchée, mais dont l’alerte n’a pas encore atteint tous les niveaux du bâtiment. La logistique reste le problème majeur à ce développement.
La ville ne possédant Jadis des infrastructures modernes à l’instar du gymnase 1, 2 et 3 du stade omnisports des martyrs de la Pentecôte hérité naguère des 9èmes jeux de la francophonie.
Mais, hélas, l’accès à ces bâtisses restent inaccessibles pour les bénéficiaires. Néanmoins toutes les démarches ont été entreprises par la ligue. Où se situe le problème, c’est le mystère à déchiffrer.
Le ballon dans le panier (Crédit Photo : Samy Ntumba Shambuyi)
Déterminée à faire du basketball kinois une référence, la LIPROBAKIN est entre le marteau et l’enclume. Le coup de la location du centre sportif de Judo de la PNC un véritable casse tête a déclaré le président de la ligue Arthur Lwango Basira.
Alors que le championnat d’élite kinois de basketball annonce pratiquement ses couleurs en janvier prochain; la ligue serait-elle en mesure de garder le cap malgré le coup dû à la location ?
Une question qui vaut son pesant d’or même si le président de la ligue tient à tout prix la jouée dans les meilleures conditions.
Le développement étant conditionné par un travail d’équipe à tout le niveau; le ministère des sports et loisirs est appelé à se mobiliser et prendre place à bord afin d’aider la Jeunesse à bénéficier de ces infrastructures à l’instar du staduim des martyrs non utilisé lors des jeux de la francophonie, mais dont les travaux ont été parachevés il y’a peu.
Henrynelle Kamalandua