Suspension de l’exécution du calendrier du championnat national imposée par le ministère de tutelle, place au bras de fer entre le comité de normalisation de la Fédération Congolaise de Football Association et le ministre ?
En effet, le Conor s’obstine à tout prix dans son idée de démarrer la saison sportive ce 25 août et ce, sur toute l’étendue du territoire national, plus précisément au championnat national avec un format zonal.
Après la contestation de la démarche du ministre des sports et loisirs, François Claude Kabulo Mwana Kabulo, visant à la mise en place d’une commission mixte pour trouver un consensus sur le format ; place désormais à l’imposition.
À l’aube de la clôture des IXèmes Jeux de la Francophonie tenus à Kinshasa, les amoureux du ballon rond ont été informés de l’instruction contenue dans la lettre du secrétaire général aux sports, Body Ilonga Bompoko ; une instruction datant du 4 août et adressée au président du Conor de la FECOFA, Dieudonné Sambi.
“Il vous est demandé d’instruire toutes les ligues et ententes provinciales de Football de surseoir à l’exécution du calendrier des matches pour la saison 2023-2024 publié par la LINAFOOT en attendant la décision du gouvernement de la République sur le rapport des travaux de la commission mixte chargée de l’élaboration de la nouvelle formule réaliste et consensuelle du championnat national de Football Congolais”
La lettre du SG aux sports, Body Ilonga Bompoko
Une imposition allant dans le sens de l’ingérence politique dans une affaire apolitique, chose inacceptable par la Confédération Africaine de Football, très jalouse de ses associations membres, suivant la logique de la Fédération Internationale de Football Association.
Cette situation peut entraîner des sanctions à la République Démocratique du Congo, qui risque gros à travers ses sélections, dans toutes les catégories, et clubs engagés aux interclubs de la CAF comme d’autres pays par le passé.
Mais également, cette affaire peut faire prendre du retard au démarrage de la nouvelle saison, avec comme risque de terminer également la session 2023-2024 en retard.
Avec tout ce qu’il y a comme risque de sanction, tout ce qu’il y a eu jadis comme conflit entre le ministère et la FECOFA, et le danger d’un démarrage de saison en retard ; la nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas ?
Bryan Mpungu El Unico